26/8/2016 Le non article du vendrediSi vous suivez nos articles (mais bien sûr que vous les suivez), vous avez déjà dû lire que nous commençons à travailler à 2. En route pour les championnats du monde d'aviron à Rotterdam, c'est Cynthia qui se livre dans l'article du vendredi. Bonne lecture ! J'ai l'impression d'avoir toujours été assez modeste dans toutes les choses que j'ai pu entreprendre. Modeste voire peut-être même honteuse, honteuse de réussir là où d'autres ont échoué, honteuse d'avoir atteint un objectif (même si petit soit-il)... Vous savez cette sensation de gêne qu'on a tous eu à l'école, quand le professeur nous rend nos contrôles en disant à haute voix les notes et que l'on espère ne pas en avoir une trop bonne, de peur d'avoir réussi, et pire d'être fière d'avoir réussi. A cela s'ajoute l'angoisse du regard et des critiques de ses camarades. Pourquoi culpabilisons nous à réussir ? Ce sera un des thèmes du programme dédié aux créateurs d'entreprise ! J'ai donc grandi sans vraiment m'en rendre compte dans cet esprit là, à ne pas essayer de faire trop de vagues, pas trop d'exclamations de joie et peut être aussi un peu par égoïsme parce que la simple sensation intérieure que procure la réussite se suffit à elle-même. Je n'ai jamais trop attendu de reconnaissance, ni de compliment, d'ailleurs je ne les vis pas très bien ! Quand j'ai décidé de quitter mon CDI en région parisienne pour partir dans l'aventure de l'entrepreunariat avec ma sœur, cela a été l'une des premières fois où j'ai été fière d'en parler, parler de mon envie, de mes certitudes sur le monde du travail, de l'avenir, le mien, celui de notre future entreprise... Et bien sûr c'est à ce moment là que le regard des gens, les réactions, réflexions vous remettent dans cette même situation qu'à l'école primaire, cette honte qui ne s'était pas encore présentée, bloquée par l'engouement d'un nouveau départ, d'une nouvelle vie. Elle est là et elle vous fait vous poser des tas de questions, « T'as 23 ans et tu quittes ton premier CDI ? Mais t'es carrément tarée ma grande ». On vous déballe avec une pointe de sarcasme « Ah et tu vas faire quoi ? Du conseil en communication ? Mais c'est pas un peu du vent ça ? » ou autre « Mais tu crois vraiment que tu vas pouvoir en vivre ? » Alors forcément on se met à douter, on se demande réellement qu'est ce que je vais pouvoir apporter de plus aux gens en faisant ça, qui suis-je réellement pour l'affirmer, comment ne pas tomber dans la banalité, comment ne pas leur donner raison. Forcément il y a des jours avec et des jours sans. Les jours sans c'est ceux dans lesquels je me dis que finalement je n'ai pas grand chose à apporter, que les gens n'ont pas besoin de ce que je fais, après tout, c'est à la portée de tout le monde de faire une jolie affiche, de trouver un accroche sympas pour une newsletter, d'avoir des idées, d'accompagner telle ou telle personne dans ses projets... Et puis les jours avec ce sont ceux où je me rends compte qu'en fait c'est pas si mal ce que j'arrive à faire, que des gens trouve de la valeur ajoutée dans ce que je peux leur dire ou apprécie simplement l'envie que j'ai eu de me lancer dans quelque chose de nouveau. En bref, c'est les moments où je suis fière de moi. Au delà de la confiance en soi (dont nous avons déjà parlé dans un article précédent à relire ici) c'est plus de l'estime de soi qu'il est question, la conscience et l'acceptation de nos capacités. Certains aimeront parler de talents, je n'aime pas trop ce terme, sans doute un peu trop prétentieux pour moi. Je préfère parler de capacités, car on reste libre de les améliorer de les maîtriser (je suis parfois trop terre à terre je sais!). L'estime de soi se crée, s'entretient. On trouve aujourd'hui des dizaines de forums, blogs ou autres coachs qui vous accompagnent dans ce travail. Mais l'essence même de notre estime se trouve au plus profond de chacun d'entre nous et dépend de notre capacité à bloquer ces petites voix intérieures ou ces gens bien trop polluants. L'estime de soi c'est aussi assumer, oser, oser parler de son projet sans rougir, car même si l'on a entière confiance en sa réussite, y mettre des mots et lui donner de la valeur reste l'unique chose qui vous permettra d'en vivre. J'ai du effacer un dizaine de fois les premières lignes de cet article, hésiter facilement le double de fois avant de l'envoyer à Marjorie pour qu'elle me dise ce qu'elle en pense. Si vous êtes en train de le lire c'est qu'une étape de plus est franchie, et vous qu'allez-vous faire aujourd'hui ? 12/8/2016 Comment naissent les belles idées ?Avez-vous remarqué comme les belles idées sont évidentes, si évidentes qu'on se demande toujours comment on n'y a pas pensé avant. Vous avez surement déjà eu ce sentiment, comme un éclair de génie, comme un nœud qui se dénoue dans votre esprit, ce moment où comme par magie, votre cerveau crée une solution et vous l'apporte sans que vous n'ayez rien eu à faire. Vous traînez quelque chose depuis plusieurs jours ou plusieurs semaines, vous sentez que c'est là, pas loin, mais vous n'arrivez pas encore à l'expliquer, à le traduire. C'est comme un mot qu'on a sur le bout de la langue, c'est comme un prénom qu'on essaye de se remémorer. Les belles idées mettent du temps à venir, à se faire entendre parce qu'elles ont besoin d'arriver à maturité, d'être prête. Être suffisamment prête pour résister. Résister aux « mais tu crois que » « mais tu ne penses que » et « tu devrais », « moi si j'étais toi ». Les belles idées ne sont pas faciles à partager ou en tout cas pas avec tout le monde, pas avec ceux dont on sait qu'ils peuvent en quelques paroles, bien que parfois bienveillante, tout détruire. Lorsqu'on entreprend, on se doit d'être à l'écoute de ces germes de belles idées à peine naissantes pour leur laisser la place de s'exprimer et l'opportunité de se concrétiser peut être. Le manque de temps, d'énergie, la « tête dans le guidon », l'argent, la difficulté à prendre du recul, le stress, … tout un tas de facteurs peuvent bloquer la naissance de belles idées. Pourtant elles sont essentielles. C'est surement une belle idée qui vous a poussé à créer votre activité. Ce sont les belles idées qui sont source d'enthousiasme et d'énergie. Une belle idée ne se commande pas. Elle ne se crée pas de toute pièce non plus. Elle est dans un article que vous lisez par hasard, dans une conversation que vous captez sans y être invité, dans une affiche, dans un concert, dans une balade en bord de mer, dans un film, … Elle est en fait je crois, à l'intérieur de nous même, au plus profond, en attente d'un indice pour se réveiller au bon moment. On peut avoir l'impression parfois qu'on aurait dû avoir cette idée avant, plus tôt, qu'on aurait gagné du temps, ..Etc Je crois qu'en réalité les belles idées arrivent quand elles le doivent. Quand nous sommes prêts, quand les choses ont fait le chemin nécessaire. Peut être aussi sont-elles déjà arrivées mille fois sans que nous les écoutions jusqu'au jour où... Dans les métiers de créativité, on se doit d'avoir cette capacité à développer de bonnes idées, presque sur commande, pour créer un bon logo, une affiche percutante. Au fil des années, j'ai compris que le processus était le même. J'ai parfois des difficultés à commencer un projet, à commencer une créa. J'ai remarqué avec l'expérience que si je me force à démarrer, je reprends la créa plusieurs fois, je modifie, je ne suis pas satisfaite et je peux perdre des heures et des heures, je ne suis pas « inspirée ». En réalité, je ne suis pas prête. Si j'attends patiemment d'être prête, tout semble couler de source. Il y a ce moment, où je commence la créa naturellement et tout est là, les idées, tout est en place et mon travail est beaucoup plus facile et le résultat beaucoup plus percutant, cohérent avec la demande du client. C'est en fait qu'une belle idée s'est construite pendant ce temps que j'ai pris. Bien entendu, les impératifs, les délais souvent courts des clients, sont des contraintes à prendre en compte et ce temps de réflexion n'est pas extensible mais il est une phase essentielle. On peut avoir l'impression qu'une créa prend 5 minutes « Tu fais ça vite toi tu as les bons logiciels ». Il ne m'a pas fallu plus de 5 minutes pour créer mon logo. Mettre un M dans un rond, c'est à la portée de n'importe qui, vous pouvez même le faire sur Paint, à mon avis en moins de 2 minutes c'est enregistré. Pourtant, j'ai passé certainement plusieurs jours à créer ce logo. D'abord à l'imaginer, à le visualiser, puis le tester et enfin, un jour, en 2 minutes, réaliser celui qui me convenait. Les réalisations les plus simplistes sont parfois les plus complexes, non pas dans leur exécution graphique pure mais dans le cheminement qu'elles ont demandé. En ce moment, nous sommes en train de faire naître pleins de belles idées dont certaines verront le jour à la rentrée, à commencer par une identité et un nom qui nous définira... à suivre ;) Hier matin, j'assistais à une scène magique d'un vendeur d'espace publicitaire pour une brochure face à l'un de mes clients qui m'a d'abord fait sourire, puis écœuré et donné l'envie furieuse d'en faire un article. Dans une autre vie, j'ai travaillé quelques mois en tant que commerciale pour une agence web. J'y ai appris les coulisses du travail d'un commercial pour de vrai (bien loin des cours de négociation et argumentation commerciale que j'avais pu avoir en école de communication). La consigne ici : le oneshot. Pas besoin d'être bilingue, oneshot, c'est un seul coup, c'est à dire prendre un rendez-vous avec un client potentiel et repartir avec une signature et un chèque. Régulièrement, je me faisais remonter les bretelles parce que j'avais trop laissé réfléchir le prospects, parce que j'avais proposé de repasser le lendemain, parce que je m'étais trop étendue sur le prix, … Bref, j'ai vite mis fin à mon contrat et avec le recul je me demande comment j'ai tenu si longtemps. Je le raconte souvent quand on me demande comment je me suis lancée à mon compte, ça a été une étape décisive. J'ai vu que je pouvais avoir certaines capacités commerciales, indispensables pour « se vendre », j'ai compris le potentiel et les besoins réels des gérants et surtout j'ai senti que j'avais en main tous les outils pour y répondre avec des prestations honnêtes. Et me voilà donc aujourd'hui. Alors quand j'assiste à une scène comme celle d'hier, avec le fameux vendeur d'encarts pub que je ne citerai pas, je revois le bel argumentaire qu'on m'avait fourni, les basiques de l’entonnoir, la valorisation du client « on vous a choisi parce que vous êtes le meilleur », la technique des affirmations pour qu'en fin de compte vous soyez incapable de dire non, les « vous êtes certains de pouvoir assumer plus de travail ? Parce qu'avec cette campagne vous allez crouler sous les appels ! », ajouter un soupçon de culpabilité et le tour est joué. Je pourrais en faire un livre (peut être un jour). Et ce n'est pas un cas isolé. Les clients que j'accompagne depuis plusieurs mois ou années me demandent souvent conseils lorsqu'ils sont démarchés et le nombre d'annuaires, magazines gratuits, agendas, (…) est assez impressionnant, tout autant que les prix affichés et la pugnacité des commerciaux. Vous avez certainement déjà vécu ça, je me trompe ? J'ai vécu récemment le même genre de scène personnellement à mon domicile démarchée par une compagnie dont je tairai le nom, également avec un commercial qui ne lâchait pas l'affaire, me mettant au pied du mur avec une offre valable que dans l'instant, mais pour laquelle je pouvais signer pour me rétracter dans quelques jours. Résultat, comme une vraie débutante, j'ai signé ne sachant plus comment dire NON (pour annuler le contrat le lendemain mais on ne m'y prendra plus _ enfin je vais essayer) Dans la pub, la pratique est classique mais elle existe bien dans tout un tas de domaine. Pourquoi ? Parce que ça marche. Parce que coincé nous finissons tous par dire oui un jour ou l'autre. (Apprendre à dire NON, nous pourrons en reparler dans un autre article!) Je ne dis pas que toutes les entreprises qui utilisent ces techniques sont malhonnêtes mais beaucoup trop le sont ! Et surtout, pourquoi devoir utiliser cette technique si on est sûr de son produit ou de son service et de sa qualité ? C'est parce qu'on vit ce genre de situations où, bien que se sentant victime, on finit par s'en vouloir de s'être fait avoir #culpabilité, il peut être difficile ensuite en tant qu'entrepreneur de savoir comment mener sa stratégie commerciale. Une cliente me disait récemment, j'ai fait une offre exceptionnelle et j'ai réussi à vendre des produits qui ne s'achètent pas trop d'habitude, pourtant ce n'était pas une offre si exceptionnelle, je ne sais pas si je dois le refaire, .. #culpabilité En bref, elle a l'impression « d'arnaquer » ses clients parce qu'elle leur propose une offre exceptionnelle qu'elle pourrait faire en réalité tous les jours si elle le voulait puisque c'est elle qui décide mais que l'offre marche justement grâce à ce caractère exceptionnel. - je parle trop vite, respirons - Le fait est que nous sommes tous à un moment donné des consommateurs sensibles à une offre exceptionnelle, à une promo, à la rareté. Il n'y a rien de mal à cela et il n'y a rien de mal non plus à ce que les entreprises s'en servent dans leur stratégie et nous proposent des soldes, des ventes privées. C'est le jeu de la relation client et tout le monde devrait pouvoir y trouver son compte. Mais concrètement, on s'y prend comment quand on est une petite structure, quand on est un indépendant et que l'on veut vendre ses prestations / produits ? Comment mettre en place une stratégie commerciale efficace sans vendre son âme au diable ? Est-ce que je serai plus riche si j'utilisais les techniques de vente en one shot ? A court terme, peut être. Mais ce n'est pas comme ça que j'envisage mon métier, ce n'est pas comme ça non plus que l'on pérennise son entreprise. Je suis sortie hier matin de mon rendez-vous avec ce client en question avec une certaine satisfaction. Satisfaite de la relation que nous entretenons. Parce que très naturellement, nous avons pu discuter (et rire) ensuite de ce commercial et de ses techniques, parce que je partage avec lui comme avec tous une relation privilégié, je suis une partenaire de leur entreprise. Et c'est la plus belle des reconnaissances. Je ne crois pas que ce commercial rentre chez lui avec cette satisfaction, mais le jeu de la négociation lui suffit surement. Est-ce que j'arnaque mes clients si je cherche à vendre mes services/produits ? (syndrome de l'arnaqueur, un vaste sujet aussi). La vraie question est est-ce que je suis alignée avec ce que je vends, est-ce que ça me correspond, est-ce c'est sincère, est-ce que c'est honnête. Si la réponse est oui, alors avoir une stratégie commerciale est légitime. Parce que réellement, ce qui est écœurant, c'est de voir comment en un rendez-vous, une entreprise peut empocher quelques milliers d'euros pour une prestation, disons le, souvent médiocre alors que je vais demander la moitié pour un service qui me demande du temps, de l'investissement, de l'énergie, … Je le dis souvent, je rencontre parfois mes clients trop tard, après qu'ils aient dépensé (avec regrets) tout leur budget com face à un commercial très doué et un chouilla arrogant. Cet article est une mise en garde. Je ne jette la pierre à aucune entreprise et bien que j'aurais pu citer ici des noms et donner des exemples, je ne le ferai pas. Je dirai simplement de vous rappeler que vous n'êtes jamais obligé de signer dans la minute, prenez du recul sur ce que l'on est en train de vous dire. Souvenez-vous que les prix sont toujours négociables. Vérifiez la durée de votre engagement. Gardez à l'esprit que le commercial qui vient chez vous a besoin de vous au moins autant que vous avez éventuellement besoin de sa pub. Et plus il est insistant, plus il a besoin de vous. Non, vous n'allez pas mettre la clé sous la porte en refusant cette offre, non vous n'allez pas faire fortune en l'acceptant. |
LE BLOGDes conseils, quelques astuces, un peu de philosophie et beaucoup de bonne humeur ! CatégoriesTous Clients Conseil En Communication Google Instagram Lifetstyle #nosclientssontdivergents Programmes & Formations Réseaux Sociaux Réseaux Sociaux Tarifs Archives
Février 2024
|
✶ Révélateur de potentiels ✶ L'agence des petites entreprises qui ont de grands projets |[email protected]|0628415927
Agence de communication à Perpignan et Villefranche sur Saône • Consulting - Graphisme - Web - Formation réseaux sociaux - Communication événementielle •
2 rue Coll de Carrera 66180 Villeneuve de la Raho
Agence de communication à Perpignan et Villefranche sur Saône • Consulting - Graphisme - Web - Formation réseaux sociaux - Communication événementielle •
2 rue Coll de Carrera 66180 Villeneuve de la Raho
SAS Divergentes Communication Siren 833228588 - Mentions légales
|