30/9/2016 Où laisse t-on nos rêves ?Après une après-midi avec les étudiants de l'IUT et une soirée entre amis à discuter de la Vie, je me suis dit, à quoi ça rime tout ça au fond.
Je vois ces étudiants, qui étudient sans trop savoir pourquoi ni où ça mène, pour avoir un boulot, pour gagner sa vie, pour s'offrir quelques voyages et moments de plaisir. Sans grandes convictions de l'avenir qui les attend, ils ne visent rien de particulier, « juste » un boulot. Aussi, ils ont bien du mal à dire de quoi ils rêvent, même l'espace d'un jeu de rôle. Dans un exercice de mise en situation, je leur demandais simplement d'énoncer un souhait, un rêve, tout ce qu'ils voulaient. Très peu sont capables de répondre du tac au tac, la plupart reviennent par défaut et sans y croire à des classiques de « partir vivre sur une ile » ou « être riche ». Pourquoi ont-ils tant de difficultés à énoncer un rêve. Ils ont 18 ans et ils ne semblent pas s'offrir le luxe de rêver. Parce que c'est trop éloigné de la réalité peut être, de ce que la société semble avoir à leur proposer. Où sont passées nos ambitions, nos passions ? Les crises, l'actualité dans laquelle nous baignons, toute cette morosité impacte certainement les esprits et la capacité à se projeter vers un avenir meilleur. Plus tard, je partage un moment avec un couple d'amis. Lui a un rêve mais il semble lointain, en attendant, il fait un bon boulot à responsabilité, un bon poste dont certains pourraient rêver. Mais ce n'est pas son rêve. Il n'a pas à se plaindre mais il aspire à autre chose, à plus de liberté, à ne pas être toute une vie, l'esclave d'un système.. (c'est un divergent !) Pourtant, mettra t-il les choses en place pour aller au bout de ces ambitions ? L'avenir nous le dira. A quel moment arrête t-on d'avoir des rêves, de les formuler et d'y croire. A quel moment deviennent-ils trop utopiques, trop éloignés de ce que l'on attend de nous. A quel moment construisons nous, nous-même, les barrières qui nous empecheront d'avancer demain ? Je lisais un commentaire sur un groupe récemment, une femme qui décide de tout plaquer pour ouvrir un bar à cocktails sur une ile. Elle exprimait son angoisse, sa peur de faire une erreur, son sentiment presque d'être carrément folle. Elle était perdue et visiblement peu soutenue par son entourage même s'ils étaient surement plein de bienveillance. Pourquoi les gens sont-ils si sceptiques à voir quelqu'un tenter de sortir du rang ? Peut être parce que l'idée même de quitter cette forme de confort qui consiste à ne pas trop se poser de questions est angoissante. Et voir d'autres s'y risquer renvoie à ses propres peurs, ses propres freins. A quoi ça rime ? Pourquoi l'humain répète t-il encore et encore les shémas qui le mènent aux regrets ? Pourquoi les personnes âgées répètent «il faut profiter, si j'avais su à ton âge » et pourquoi les jeunes n'entendent rien. Nous croyons avoir le temps. Le temps pour faire plus tard. Et plus tard, les années, la routine et son confort éloignent les rêves. C'est quoi d'abord, avoir un rêve ? Doit-il être absolument teinté d'eau turquoise ou de billet vert ? Je ne pense pas. Avoir un rêve, c'est déjà sentir ce qui nous fait vibrer. Ce n'est pas nécessairement avoir un objectif précis à atteindre. Poursuivre ses rêves, c'est identifier ce qui fait naître en nous cet enthousiasme qui rend la tâche si facile. C'est identifier aussi ce que l'on ne veut pas être, la façon dont on ne veut pas voir sa vie se dérouler. Reconnaître les moments où tout semble s'aligner, où l'on est à sa place. Et faire en sorte de créer le plus d'occasion de vivre ces instants. Non pas un jour plus tard lorsque l'on aura ceci ou cela, mais aujourd'hui, ici et maintenant. C'était il y a quelques jours, sur mon vélo, j'allais à mon cours de Yoga. J'avais un peu mal aux fesses bien que cette vieille selle soit rembourée, j'avais chaud et la montée s'annonçait rude. Mais en réalité, j'avais l'impression d'avoir 10 ans, j'étais libre. Complètement libre, légère et insouciente. J'étais à ma place. J'ai pensé à ce que je faisais, mon quotidien, les personnes qui m'entourent, la façon dont je grandis, et je me suis sentie alignée. Ce sentiment est particulier, très subtil, sensible et précieux. Il demande de regarder autour de soi et d'être capable d'apprécier ce que l'on a, de se demander aussi qui l'on veut être, ce que l'on veut vivre. Garder ses rêves c'est d'abord ne pas perdre de vue cette idée là. Qu'allez-vous faire aujourd'hui pour être aligné avec la vie dont vous avez envie ? On dit souvent « la vie est trop courte » et « vivre chaque jour comme si c'était le dernier ». En réalité, nous vivons comme des immortels, persuadés que le meilleur arrivera plus tard. Où sont passés vos rêves d'enfant, votre enthousiasme ? Sont-ils étouffés par les peurs et les problèmes d'adultes ? Quelle est la dernière fois où vous êtes sorti de votre zone de confort ? Où vous avez pris un risque ? |
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Février 2024
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