L'article d'un vendredi

Nous sommes tous un peu dans le même état aujourd'hui, partagés entre tristesse, colère et incompréhension. Chacun y va de son mot, compatit ou s'énerve contre quelque chose que l'on ne maîtrise pas, à essayer de trouver une raison, des responsables à cette impuissance. Une rangaine qui revient trop souvent depuis ces derniers mois et pourtant, on continue, on écrit, on voyage, on travaille, on sort, on boit du vin, on danse jusqu'à ce que le soleil se lève, on rale, on pleure, on se plaint du temps qui passe, de la météo, de l'arbitrage de France-Portugal, en peu de mots, on vit.
Les jours comme aujourd'hui nous rappelle qu'aucun de nous n'est invincible, qu'une fraction de seconde peut changer le cours de votre vie, celle de votre famille, de vos amis et même celle du parfait inconnu qui se trouve à côté de vous. Alors pour ne pas sombrer dans la peur, la paranoïa et le dégoût pour l'être Humain, nous allons continuer à danser, jouer, râler, oser, créer, entreprendre, aimer, croire en ses rêves et même avoir la force de les réaliser car ils n'appartiennent qu'à nous.

Nous avons été Charlie, Paris, Bruxelles, aujourd'hui nous sommes Nice mais surtout unis, prêt à dévorer la vie.